Dans la traversée du village, la Nationale 7 se réduit à moins de quatre mètres de large entre les maisons. En plus d’être étroite, la rue est en courbe. Les camions ne se voient pas arriver. Comme le raconte Thierry Dubois dans son livre, C’était la Nationale 7 : "Marcel, le garde champêtre, passait une grande partie de l’été sur la place, faisant de grands signes dès qu’il apercevait des camions de chaque côté pour essayer d’en arrêter un". L’ancien maire de Tourves, Paul Castellan, se souvient : " Les habitants qui devaient se rendre au travail prenaient des dispositions. Certains avaient acheté des vélomoteurs rien que pour l’été, afin de se faufiler entre les voitures…"
Le ronronnement des automobiles était incessant, même la nuit. Le record du bouchon de Tourves a été atteint le lundi 2 août 1965 avec une longueur de 6 kilomètres. Vingt-huit mille véhicules ont été bloqués.